Chirurgie implantaire et greffes osseuses
Un implant a besoin d’un volume d’os suffisant pour être positionné. Avant de poser un implant dentaire il faut évaluer la quantité et la qualité d’os disponible en réalisant des radiographies: Panoramique Dentaire et Cone Beam ou Dentascanner (imagerie 3D).
Si l’os a un volume suffisante (majeur partie des cas) on peut poser un implant. Si l’os a une épaisseur trop faible il faut l’épaissir en réalisant un “expansion osseuse” ou “une greffe osseuse” lors de la pose de l’implant ou quelques mois avant. Cela s’appelle la chirurgie pré-implantaire.
Durée de vie d’un implant
Un fois l’implant en place et intégré, il restera de nombreuses années ou toute le vie. Nous n’avons pas aujourd’hui un recul suffisant pour affirmer qu’il puisse tenir 30 ans ou plus mais cela est très probable. Il suffira d’avoir une bonne hygiène et de voir son dentiste une fois par an pour la surveillance habituelle et pour vérifier l’absence de mobilité de la couronne ainsi que l’absence de péri-implantite (inflammation de la gencive autour de l’implant).
Une péri-implantite chronique peut, si elle n’est pas traitée, causer la perte de l’implant à long terme car une inflammation répétée peut faire progressivement fondre l’os qui est autour de l’implant
Chez Orthognathic Paris on utilise des implants fabriqués en France, de marques reconnues, et qui ont fait leur preuve de fiabilité dans le temps. C’est pour nous un gage de sécurité et de suivi à long terme. La dent (couronne) fixée sur l’implant peut être amenée à être refixée ou remplacée plusieurs années après la pose. Il faut alors pouvoir intervenir avec des pièces et matériaux de qualité et encore commercialisés. Le choix du type d’implant posé est donc important.
Les docteurs Dujoncquoy, Ketoff et Laurian sont qualifiés en chirurgie osseuse et implantologie, et ont un regard global sur les mâchoires en tant que chirurgiens maxillo-faciaux. En implantologie, ils pratiquent exclusivement la chirurgie osseuse, les greffes, et la pose d’implant. Ils ne font pas de prothèse dentaire. C’est un dentiste référent qui se chargera de poser la couronne (dent sur implant).
La précision des gestes et la précision du positionnement de l’implant sont gages de sécurité et les techniques implantaires doivent être parfaitement maîtrisées par votre praticien.
Votre dentiste habituel ou à défaut un confrère conseillé par Orthognathic Paris s’occupera de la pose de la dent (couronne) une fois l’implant en place.
QUAND POSE-T-ON UN IMPLANT ?
Un implant peut être mis en place après la cicatrisation de l’os et de la gencive soit 3 mois après l’extraction de la dent.
L’acte chirurgical est simple et non douloureux. Il est réalisé au cabinet sous anesthésie locale comme lors d’un soin dentaire cependant dans des conditions d’asepsie de bloc opératoire. Il peut également être programmé en clinique sous anesthésie générale s’il y a beaucoup d’implants à poser ou si le patient est inquiet à l’idée de se faire opérer.
Une fois l’implant posé, il est laissé en “hibernation” pendant 3 mois. C’est le temps nécessaire pour qu’il s’attache solidement. On appelle cela l’ostéo-intégration. Pendant cette période, on ne voit pas l’implant car il est sous la gencive (il se voit uniquement sur une radio).
L’implant est découvert lors d’une seconde séance dite de « décapuchonnage » appelée “deuxième temps”. Lors de cette séance un pilier appelé “vis de cicatrisation” est fixé sur l’implant. Ce pilier permet au dentiste d’avoir accès à l’implant et de fixer la dent. La prothèse définitive ou la couronne (la dent artificielle) est donc posée et fixée après consolidation et fusion de l’os avec l’implant soit 3 mois après la pose de l’implant. En pratique, la dent définitive est donc posée 6 mois après l’extraction ou la perte de la dent naturelle.
Le taux de réussite soit d’ostéo-intégration est de l’ordre de 98 à 99% chez Orthognathic Paris. Ce taux est obtenu chez des patients non fumeurs et non diabétiques si tous les temps et mesures sont respectés.
Dans certains cas la couronne (dent) peut-être posée immédiatement. Cependant cela n’est pas systématique et augmente le risque d’échec d’ostéointégration de l’implant.
QUAND POSE-T-ON UN IMPLANT ?
Indications
Pour poser un implant il faut que le volume osseux soit suffisant et que l’os soit de bonne qualité. Cela est évalué sur une radio panoramique dentaire et un examen 3D appelé Cone Beam (ou Dentascanner).
Si le volume d’os disponible pour recevoir l’implant est insuffisant, on propose une augmentation du volume osseux par expansion ou greffe osseuse. De la poudre d’os de type Biobank® ou de de l’os prélevé ailleurs sur la mâchoire et alors placé pour épaissir le volume osseux disponible. L’implant sera, selon les cas, soit posé immédiatement soit posé quelques mois après la greffe le temps que l’os ajouté soit consolidé.
Il est important que les dents voisines et la gencive soient saines et qu’il n’y ait pas mobilité des dents ni saignements gingivaux (« parodontopathie » en terme médical) afin de limiter le risque d’échec d’ostéointégration (non fixation de l’implant à l’os). En effet, en cas de parodontopathie non traitée, des bactéries de la bouche risquent de coloniser l’espace situé autour de l’implant.
Contre-indications
Les contre-indications absolues sont rares. Les patients suivants ne pourront malheureusement pas bénéficier d’un implant dentaire :
– patients ayant reçu une irradiation au niveau du visage lors d’un traitement de cancer.
– patients ayant une maladie à haut risque d’endocardite infectieuse (porteurs d’une valve cardiaque).
– patients ayant pris un médicament appartenant au groupe des biphosphonates (traitement de l’ostéoporose prescrit par un rhumatologue)
Les contre-indications relatives sont plus fréquentes :
– mauvaise hygiène
– tabagisme
– parodontopathie (maladie des gencives qui saignent) non traitée
– diabète non équilibré
AVANTAGES DES IMPLANTS
Les implants dentaires présentent de nombreux atouts car il permettent de retrouver le confort d’une dent naturelle :
– Comme la racine d’une dent naturelle, l’implant transmet à l’os sous-jacent les forces de mastication ce qui permet de maintenir le volume et la qualité de l’os. En effet, comme un muscle, l’os qui n’est pas stimulé perd progressivement en épaisseur. L’os stimulé conserve son volume et sa densité.
– Un implant dentaire permet de préserver les dents qui sont à côté contrairement au bridge qui nécessite de tailler dans l’émail des dents voisines pour être fixé.
– Le confort est proche de celui d’une dent naturelle. Seule la sensibilité au chaud/froid et la proprioception sont différentes.
-L’implant est parfaitement solide et stable, ce qui le différencie des autres prothèses dentaires quelle qu’en soit la forme.
RISQUES LIÉ À L’INTERVENTION
Les matériaux utilisés sont « biocompatibles ». Il n’y a pas d’allergie et les rejets sont très rares (moins de 1 à 3 %). Ils sont neutres et sont parfaitement acceptés biologiquement et mécaniquement par le corps humain.
Dans 1 à 3 % des cas, la consolidation appelée “ostéo-intégration” ne se produit pas. Ce rejet est plus fréquent chez les fumeurs (l’usage du tabac diminue de 10-15% le taux de succès des implants) et chez les patients diabétiques.
Cependant en cas de rejet, il est possible de poser un nouvel implant au même endroit 3 mois plus tard et cet implant s’intégrera parfaitement dans la plupart des cas.
Dans les jours qui suivent la pose d’un implant un gonflement modéré de la joue (oedème) ou un hématome peuvent apparaître. Cependant cela n’est pas systématique et est contrôlé par la prise de paracétamol, anti-inflammatoires et l’application de poches de froid. La mise en place d’un implant est bien souvent moins douloureuse et mieux vécue que l’extraction de la dent. Il est conseillé de dormir la tête légèrement surélevée pour prévenir et limiter le gonflement ou les bleus qui ont tendance à apparaître le lendemain.
Les vraies complications sont rares :
– infection locale (péri-implantite, abcès) ou généralisée. La consommation de tabac augmente le risque d’infection et de reprise chirurgicale.
– lésion nerveuse avec hypoesthésie (endormissement) de la lèvre (transitoire ou définitive, lésion vasculaire ou effraction sinusienne. Cela est heureusement rare et est le plus souvent évité grâce à l’analyse attentive des radios qui est effectuée avant le traitement. L’expérience de votre chirurgien maxillo-facial ou de votre stomatologue est gage de sécurité. Orthognathic Paris propose de réaliser votre bilan radiologique 3D (cone beam) sur place lors de votre première consultation.
Risques liés à l’anesthésie :
–Sous anesthésie locale ou générale, une allergie est en réalité exceptionnelle. Les risques liés à une anesthésie générale sont détaillés lors de la consultation avec l’anesthésiste. Ils sont extrêmement faibles. Les complications sont très rares chez un patient en bonne santé. Une anesthésie générale n’est pas plus risquée si elle est réalisée dans de bonnes conditions. Orthognathic Paris propose des interventions dans des cliniques agréées et choisit les meilleurs anesthésistes pour votre sécurité.
DÉROULEMENT DE L’INTERVENTION
Intervention sous anesthésie locale:
L’intervention se déroule le plus souvent sous anesthésie locale en salle de soin chez Orthognathic Paris. Le geste est non douloureux et dure 30 à 120 minutes. Vous viendrez sans maquillage, laverez votre visage avec un savon doux et ferez un bain de bouche avant l’intervention. Portez un vêtement noir afin déviter un tache sur vos vêtements (bétadine).
Dans un premier temps le docteur vous installe, désinfecte la peau autour de la bouche avec de la bétadine et met en place des champs stériles. Ce temps d’installation dure 10 minutes et permet de discuter avec l’équipe médicale si vous avez des dernières questions.
Une fois l’anesthésie locale réalisée, vous ressentez uniquement les vibrations et les pressions appliquées sur la gencive et pouvez communiquer avec l’équipe. Il n’y a aucune douleur. La gencive se réveille 1 à 2 heures après l’intervention.
Intervention sous anesthésie générale :
Si cela vous rassure ou s’ il y a beaucoup d’implants à poser ou une greffe osseuse à réaliser l’intervention pourra être réalisée en clinique sous anesthésie générale. Les Docteurs Dujoncquoy, Ketoff et Laurian opèrent au sein du Groupe Hospitalier privé Ambroise Paré – Hartmann à Neuilly-sur-Seine et sein de la clinique du Trocadéro dans le 16ème arrondissement de Paris.
Dans les jours qui suivent la pose d’un implant un gonflement modéré de la joue (oedème) ou un hématome peuvent apparaître. Cependant cela n’est pas systématique et est contrôlé par la prise de paracétamol, anti-inflammatoires et l’application de poches de froid. La mise en place d’un implant est bien souvent moins douloureuse et mieux vécue que l’extraction de la dent. Il est conseillé de dormir la tête légèrement surélevée pour prévenir et limiter le gonflement ou les bleus qui ont tendance à apparaître le lendemain.
ApRÉs l’inTERVENTION
Après l’intervention les douleurs sont modérées et facilement calmées par des antalgiques simples. L’alimentation est adaptée pendant une petite semaine et les activités seront légèrement limitées les premiers jours. Vous pourrez reprendre le travail l’après-midi ou le lendemain. Il est préférable d’éviter le sport pendant une semaine afin de ne pas provoquer de nouveaux gonflements ou saignements.
La dent définitive appelée « couronne » sera posée 3 à 4 mois après la pose de l’implant. C’est votre dentiste référent ou à défaut un praticien conseillé par le cabinet qui posera cette dent et la fixera sur l’implant.
Quelques semaines au préalable, un nouveau geste, réalisé sous anesthésie locale, appelé décapuchonnage ou «deuxième temps» est réalisé au cabinet. Cette intervention est très légère et dure 10 à 20 minutes. Elle permet de poser une vis de cicatrisation sur l’implant. Une vis de cicatrisation une sorte de bouton pression qui permet de préparer la gencive en créant un accès pour que votre dentiste puisse poser la couronne (la nouvelle dent).
Une surveillance chez votre dentiste (qui aura posé la couronne) est suffisante pour s’assurer de la bonne santé de l’implant. Une fois que l’implant posé et ostéo-intégré il sera gardé de nombreuses années si vous avez un suivi régulier et une hygiène parfaite (20 à 30 ans voire plus).
TIMING EN IMPLANTOLOGIE
Cas général
Dans la majorité des cas l’implant pourra être posé 3 mois après l’extraction de la dent. Il faudra ensuite attendre 3 mois avant de pouvoir utiliser l’implant. Ce temps de consolidation et fixation osseuse est appelé temps ostéo-intégration.
Avec greffe osseuse
En cas de greffe osseuse préalable (sinus-lift ou une greffe d’apposition) il est parfois nécessaire d’attendre 4 à 6 mois avant de poser un implant. Puis encore 3 mois avant de poser la dent définitive.
Par exemple, si la ou les dents n’ont pas été extraites, il faut d’abord les extraire puis attendre trois 3 mois de cicatrisation osseuse. Ensuite, il faudra greffer l’os pour l’épaissir puis attendre à nouveau 4 à 6 mois le temps de la consolidation osseuse. Nous pourrons enfin poser le ou les implants et il faudra de nouveau attendre 3 mois avant de décapuchonner les implants et mettre en place les dents (appelées couronnes implanto-portées).
Pour ces cas plus complexes, la procédure est plus longue et il faut au total attendre presque 1 an pour que les dents soient totalement réhabilitées. Cependant dans la majeure partie des cas le délai est bien plus court.